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Notre monde est rempli de dangers qui sont bien réels. Insécurité de nos rues, trafic urbain, risques qui pèsent sur notre santé, il y a beaucoup de choses qui peuvent nous préoccuper d’une manière ou d’une autre. Et puis il y a les phobies, ces peurs qui sont bien souvent du domaine de l’irrationnel, mais qui peuvent néanmoins réellement nous empoisonner la vie. Il y a là à l’œuvre des processus complexes qui ont trait au cerveau et à nos émotions, parfois alimentés par un traumatisme ou des expériences qui ont été mal vécues. Toujours est-il que le chemin vers la guérison est souvent ardu.
L’aquaphobie, ou la peur panique de l’eau
Cela est relativement peu connu, mais beaucoup de personnes souffrent d’une vraie peur de l’eau. En conséquence, ces aquaphobes ne savent généralement pas du tout nager, et ne peuvent évidemment pas profiter des charmes de vacances à la mer ou des joies d’une activité comme le snorkeling par exemple. Afin de répondre à cette phobie, la communauté scientifique s’est mobilisée afin de trouver une solution. C’est ainsi qu’est née à Paris une méthode psychopédagogique qui permet à des patients aquaphobes de réapprendre à nager dans des conditions de sérénité et d’apprentissage optimales.
L’agoraphobie peut conduire à la désocialisation
Autre type de peur, l’agoraphobie consiste en une aversion à se trouver en présence d’une foule trop dense. Ainsi, tout ce qui est concerts, manifestations de rue, transports publics bondés ou encore stade est à proscrire pour l’agoraphobe, qui dans ce genre d’ambiances en vient à paniquer et à se sentir mal. Or si le mal n’est pas combattu, il peut conduire à une désocialisation progressive de celui qui en est atteint. Car en effet, en évitant au maximum les rassemblements, celui-ci cessera petit à petit de vouloir voir du monde en extérieur, ce qui peut se révéler très nocif pour tout individu.